Vendredi 13 juillet. Portera chance, portera malheur? Le temps nous le dira, en tout cas, à midi, il est temps de prendre la route pour l’Allemagne. Comme la veille, l’horaire est donné, les VIP doivent être présents à 15h. Et comme la veille, ce n’est pas à 15h que les VIP entrent dans la salle. Même déroulé que la fois précédente, on nous donne les instructions, un poster déjà signé, puis vient la merveilleuse nouvelle du jour : le concert sera assis ce soir. A noter que le Garage est un bar/boîte de nuit qui accueille une programmation très rock lors des soirées concerts. Comment dire qu’il est difficile de comprendre pourquoi des chaises ont été ajoutées. Peu importe, c’est ainsi. Nous entrons donc dans la salle où Myles Kennedy commence le soundcheck. Il porte une de ses jolies PRS, qui annonce les premières répétitions pour les concerts à venir avec le groupe. La salle étant très mal agencée car pas prévue pour accueillir un placement assis, nous avons du nous serrer en rang entre la scène et le premier rang de chaises.
Myles répète quelques chansons puis vient alors le moment du Q&A. Comme la veille, les fans paraissent un peu timides et très impressionnés face à Myles ouvert à la discussion. Les fans lui parlent principalement de son album solo, ses chansons préférées, celles de sa femme. Puis la question la plus intéressante de la séance vient finalement de son équipe qui lui demande quelle race de chien il serait. Pour ceux que ca intéresse, Myles voudrait être un chien qui en impose, pas un petit chien tout chétif comme les siens. Voila voila. Le temps d’une photo avec lui et il est déjà temps de retourner attendre sous les quelques 30 degrés extérieurs.
A 19h, les portes s’ouvrent et chacun s’engouffre pour choisir la place qui lui conviendra le mieux. C’est finalement 30 petites minutes plus tard que Dorian Sorriaux, guitariste de Blues Pills et première partie de Myles Kennedy entre en scène pour la demie-heure à venir. Un set toujours agréable même si le fait d’être assis casse largement l’ambiance (déjà que les chansons de Mr Sorriaux, bien que très jolies, ne sont pas très joyeuses…). Viens ensuite le tour de Myles de monter sur scène. Toujours une ovation lorsqu’il monte sur scène, les fans se réveillent pour lui montrer combien ils sont heureux de le voir jouer ce soir. La setlist ne comporte pas de grand changement, si ce n’est le retour toujours très apprécié et appréciable de Life Must Go On. On sent Myles de plus en plus proche de son public, il arrive même à nous raconter des anecdotes très personnelles et très étonnantes lorsqu’on connaît la timidité et la pudeur de l’artiste. Le seul sujet sur lequel Myles s’exprime volontiers, c’est l’amour qu’il porte à sa femme et ce depuis 15 ans. Moment toujours très touchant. Après pas loin de 1h45 de concert, les lumières se rallument et la scène se vide, il est désormais l’heure de reprendre la route pour retourner vers la vie normale… C’était un bon vendredi 13.