Bien que Myles a passé la majeure partie des 5 dernières années à écrire, enregistrer, tourner, chanter et jouer de la guitare avec Slash, il est toujours étonné de l’humilité de son guitar hero de bandmate.

« Ce qui me surprend le plus à propos de Slash, c’est sa modestie quant à ses capacités en tant que guitariste – notamment quand on considère tout ce qu’il a accompli dans sa carrière » dit Kennedy. « Il n’est jamais venu ou n’a jamais parlé de façon arrogante. Malgré cela, il est sûr de ui, et il le prouve tous les soirs, mais je me demande encore s’il sait à quoi point il est doué. »

L’ouverture de Slash se traduit également lors des sessions d’écritures avec Kennedy.

« Il y a des progressions d’accords qui marchent vraiment bien pour les mélodies, et d’autres qui n’inspirent pas du tout » explique Kennedy. « Mais s’il y a une progression qui ne marche pas, Slash est vraiment ouvert pour la changer. C’est ce qui fait la beauté de ce mec et son humilité – il est ouvert pour tout essayer, et ça en fait un bon partenaire pour écrire. »

Kennedy partage les parties guitares et chants avec un autre guitariste de renom, étant également membre d’Alter Bridge, avec le guitariste de Creed, Mark Tremonti.

« Musicalement, la grosse différence entre les deux groupes est que Slash et les Conspirators est plus branché blues », dit Kennedy. « Aussi, avec Slash, je ne tiens ma guitare que 10% du temps tout au plus, tandis qu’avec Alter Bridge, je joue près de 90% du set. Avec le temps, j’essaierai de grappiller un peu de jeu dans les sets. La guitare est une couverture de sécurité. Je me sens nu parfois de ne pas l’avoir. »

Les principales guitares de Kennedy sont des PRS – Starla et Mira – qu’il branche direct à un ampli Diezel Schmidt.

« J’adore les Schmidt », dit-il. « Il sonne comme un Vox AC30 sous stéroïdes. Ca marche bien avec les tonalités de Slash et Frank. Ca ne coupe pas leur jeu, ce qui est important quand il y a 3 guitaristes qui essayent de se faire de l’espace. »

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